test Panerai Luminor 1950 Rattrapante Dubail PAM 357

La note de la rédaction
76 / 100
Exclusivité The Watch Observer : l'Essai et les photos de la Luminor 1950 Rattrapante Dubail (PAM357), éditée à 75 ex. Une montre qui ne manque pas d'arguments pour séduire les Paneristi ! Et les autres...
L'essentiel

Panerai Luminor 1950 Rattrapante Dubail PAM 357

Réf.: PAM 357
11,300.00 € Prix public conseillé en France au 27 octobre 2010
Marque Panerai
Modèle
Luminor 1950 Rattrapante Dubail PAM 357
Référence constructeur
PAM 357
Boîtier (matière)
Acier traité DLC
Diamètre boîtier (hors couronne)
44 mm
Diamètre boîtier (avec couronne)
50,78 mm
Mouvement
Automatique
Calibre
OP XVIII
Base calibre
ETA 7750
Fonctions
Chronographe
Heure
Minute
Rattrappante
Seconde
Verre
Saphir bombé antireflets
Capacité de la réserve de marche
42h
Fond transparent
Non
Entre-cornes
23,92 mm
Longueur corne à corne
53,65 mm
Hauteur boîtier
18,04 mm
Etanchéité
100 m
Boucle (type)
Ardillon
Boucle (matière)
Acier traité DLC
Poids total
145 grammes
Prix public conseillé en France au 27 octobre 2010
11,300.00 €
Confort / Agrément (/15) 12
Mouvement (/20) 13
Optimisation / Décoration du mouvement (/5) 3
Agrément de manipulation et de réglage (/5) 4
Contrôle du mouvement par la Manufacture / distinctions diverses (/3) 2
Capacité de la réserve de marche (/2) 1
Complications (/5) 3
Finitions (/20) 16
Finitions cadran (/6) 5
Finitions boîtier (/6) 5
Qualité du travail de déco° / gravure du fond de boîte (/2) 1
Qualité du verre (/4) 4
Finitions de la boucle (interne et externe) (/2) 1
Fonctionnalité (/20) 16
Lisibilité diurne (/5) 4
Lisibilité nocturne (/4) 4
Etanchéité (/3) 1
Facilité de réglage et de changement du bracelet (/4) 3
Sécurité / solidité de la boucle (/4) 4
Bonus (/10) 8
Série limitée (/3) 3
Montre fournie avec plusieurs bracelets (/2) 1
Qualité de la boîte et de la sur-boîte (/1) 1
Portabilité avec manches de chemise fermées (/2) 1
Présence de "goodies" (/1) 1
Intelligibilité du booklet (/1) 1
Rapport qualité / prix (/15) 11
Pour quelles occasions ? Quand la porter ? Lors d'une opération camouflage !
L'avis des internautes
79%
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PAM 357 : une série très limitée

Il existe plusieurs catégories de Panerai :

  • la production « courante », millésimée : quelques centaines à quelques milliers d’exemplaires produits sur plusieurs années ;
  • les éditions spéciales « classiques », présentées chaque année au SIHH : quelques modèles produits sur une seule série et à généralement moins de 2.000 exemplaires ;
  • et enfin les éditions spéciales dites « ghost » (nommées ainsi par les Paneristi) dont fait partie cette PAM 357.

 

Les références « ghost » ne sont pas annoncées en début d’année et ne figurent généralement pas au catalogue de la marque.

Produites en très peu d’exemplaires (75 unités pour cette PAM 357 ou récemment encore
100 pièces pour la PAM 358 Chronopassion), elles sont généralement très recherchées par les passionnés…

Et souvent épuisées avant que la plupart des amateurs aient eu connaissance de leur existence…

C’est ce qui risque fort d’arriver avec cette Luminor PAM 357 Dubail…

Pour les amateurs de garde-temps furtifs

La PAM 357 est en quelque sorte une PAM 213 (Luminor Rattrapante produite à 2.500 exemplaires sur 4 ans et sortie du catalogue l’année dernière), recouverte d’un revêtement DLC (Diamond Like Carbon).

Inspirées des équipements militaires (noircis pour éviter d’être repérés à cause des reflets d’un boîtier acier), les Panerai bénéficiant d’un traitement PVD (pour Physical Vapor Deposition, méthode utilisée pour l’application du revêtement DLC) occupent une place à part dans le coeur des amateurs de la marque de Firenze et sont souvent parmi les plus recherchées.

Si un traitement PVD contribue indiscutablement au look d’une pièce, contrairement à un boîtier céramique, il peut se marquer irrémédiablement en cas de choc ou de rayure.
D’où le choix du DLC par Panerai pour cette Luminor Rattrapante, un revêtement théoriquement très résistant.

Néanmoins, même si Panerai produit essentiellement des montres sportives, il vaudra sans doute mieux enlever votre PAM 357 avant de faire des roulades dans la boue…

 

Une finition de haut vol

La 357 reprend le boîtier 1950 déjà vu sur la Luminor 1950 8 Days GMT PAM 233.
Mais il est ici intégralement brossé.
La finition est excellente.
Les reflets anthracites du DLC sont magnifiques et offrent plus de nuances que le « simple » noir mat d’un boîtier céramique.

Le rehaut avec l’échelle de tachymètre se marie bien avec le saphir ultra bombé et donne une bonne profondeur au cadran.

La qualité de réalisation de ce dernier est d’ailleurs elle aussi de haut vol. Notamment, les chiffres et index peints au Super-LumiNova sont exemplaires de régularité et de netteté.

 

Si l'utilité d'un chronographe à rattrapante est discutable, c'est un vrai plaisir de voir l'aiguille secondaire s'arrêter puis reprendre sa course pour rattraper l'aiguille principale.

Une montre fonctionnelle et ludique

Coté mouvement, l’OP XVIII (base ETA 7750), certifié par le C.O.S.C, est fiable et sans souci.
Mais sa finition reste ici assez basique.

Si l’utilité d’un chronographe à rattrapante est discutable (qui a vraiment besoin de mesurer deux temps distincts en simultané avec une montre mécanique ?), c’est un vrai plaisir de voir l’aiguille secondaire s’arrêter puis reprendre sa course pour rattraper l’aiguille principale.

Les poussoirs étant fermes mais sans excès, on pourrait rester des heures à jouer avec rien que pour le plaisir de voir le ballet des aiguilles !

Au poignet, le boîtier de 44 mm est agréable. La montre est présente mais confortable.

La lisibilité quant à elle est excellente – même si la forme du saphir entraîne parfois des déformations si on ne regarde pas la montre de face.

Seul reproche, le bracelet « buffle » : plaisant à regarder et agréable au toucher, il marque rapidement et ne semble pas taillé pour durer…
Rien de bien grave mais un peu décevant quand même sur une montre à plus de 11.000 €…
Heureusement, cette Panerai est livrée avec un second bracelet, en caoutchouc celui-ci !

 

Conclusion 

La Panerai Luminor 1950 Rattrapante Dubail PAM 357 est une pièce très réussie.
Même si le revêtement DLC se paye cher chez Panerai (2.000 € de plus que la PAM 213 en acier),
la réussite esthétique de cette 357 est incontestable.
Enfin, la rareté de cette série éditée à 75 exemplaires devrait lui permettre de garder une excellente cote sur le marché de l’occasion.
Un achat passion qui en devient presque raisonnable !

 

Les + :

  • la finition du boîtier et du cadran
  • la lisibilité
  • un modèle polyvalent
  • une série « collector » / sa cote probable sur le marché de l’occasion

 

Les – :

  • le bracelet, a priori fragile
  • dans cette gamme de prix, un mouvement de manufacture eût été le bienvenu
  • la durabilité inconnue du traitement DLC sur le long terme

 

Informations complémentaires :

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