test Oris Aquis Date 41,5 : la (nouvelle) taille idéale

Un nouveau diamètre pour l’Oris Aquis Date

Dans l’univers des montres de plongée sous-marine, Oris a su se tailler une sérieuse réputation – ou une réputation sérieuse, les deux locutions étant applicables en l’occurrence.
Parce qu’en effet, il n’y a pas que Rolex et ses Submariner et autres Sea-Dweller et Omega et ses Seamaster Diver 300M sur le marché – en particulier si vous êtes à la recherche d’un modèle différenciant ET abordable.

Oris dispose en la matière de deux gammes distinctes répondant à ces deux critères.
Son catalogue se subdivise ainsi en une gamme de montres de plongée aux allures vintage très séduisantes – les Divers Sixty-Five parmi lesquelles on trouve notamment la très belle Divers Sixty-Five Chronograph lunette bronze – et une ligne de modèles à l’esthétique contemporaine baptisée Aquis.

Best-seller de l’offre de la maison horlogère indépendante, l’Aquis se décline en divers références alternant complications (GMT, date, chronographe), coloris de cadrans (noir, blanc, bleu, gris, vert, brun…), matériaux de boîte (acier et acier PVD noir), matières de bracelet (acier, caoutchouc, cuir, texile) et… dimensions de la boîte.

Dans ce dernier registre, Oris déclinait jusqu’à présent son Aquis en 36, 39,5 et 43,5mm de diamètre.
Soit trois tailles différentes pour un seul et même modèle – un cas de figure rarissime en horlogerie qui montre qu’Oris a la réelle ambition de proposer à sa clientèle le modèle qui lui correspond au mieux.

La marque fondée en 1904 à Hölstein vient pourtant d’introduire à son catalogue une inédite Aquis Date dont la boîte affiche désormais un diamètre de 41,5mm.

D’apparence anodine, cette nouvelle montre Oris ne mesure en effet que deux millimètres de plus et de moins que respectivement les 39,5 et 43,5mm.
Rien de révolutionnaire a priori.

Pourtant, ces deux millimètres de différence changent énormément la donne selon moi, aussi bien en termes de polyvalence que d’esthétique pure.

Le confort de porter au quotidien n’est pas fondamentalement modifié, l’Aquis Date bénéficiant à la base d’un boîtier à la forme bien étudiée pour se placer parfaitement au creux du poignet.

Elle dispose en effet, quel qu’en soit le diamètre, d’un fond légèrement bombé d’une part mais également de courtes cornes dont l’inclinaison débute dès la jonction avec le boîtier, assurant ainsi un enveloppement parfait du poignet – et par voie de conséquence un confort irréprochable.

Le nouvel atout de cette Oris Aquis Date 41,5 est à mon avis à rechercher tout d’abord du côté de sa perception visuelle.

En effet, compte tenu de l’intelligente conception de sa boîte qui lui permet de chausser petit (une expression de collectionneurs désignant les montres qui paraissent au poignet plus petites que leur diamètre le laisse penser sur le papier), l’Aquis Date 39,5 peut, sur un poignet masculin standard (17,5 ou 18mm de circonférence), sembler trop petite voire féminine – je n’évoque donc même pas la 36mm pour des raisons évidentes.

De la même manière, l’Aquis Date 43,5mm chausse plus petit que l’on serait tenté de le croire de prime abord. Il n’en reste pas moins que son diamètre plus imposant la tire vers le segment de la montre-instrument – de luxe certes mais quand même ! -, lui faisant perdre sans doute un peu de sa polyvalence si vous ne disposez pas d’une circonférence de poignet supérieure à la moyenne.

Une montre de plongée d’une polyvalence idéale

De fait, cette nouvelle livrée intermédiaire de l’Aquis Date sur 41,5mm est véritablement idéale.
A titre de comparaison, sa perception visuelle est équivalente à celle de la Rolex Submariner qui affiche pourtant un diamètre plus réduit de 40mm – mais, soit dit en passant, un prix plus élevé de l’ordre de… +5.500 € !

L’Oris Aquis Date 41,5 habille ainsi parfaitement le poignet sans le dissimuler ni ressembler à l’inverse à une montre que vous auriez emprunté à votre compagne.

Moins imposante que la 43,5, elle bénéficie du coup d’une polyvalence totale que vous apprécierez à sa juste valeur.
Vous pourrez en effet la porter aussi bien sur des tenues décontractées que lorsque vous serez sur votre 31 sans qu’elle paraisse incongrue.

Cet atout majeur, l’Aquis Date 41,5 ne le doit cependant pas qu’à son nouveau diamètre.

En effet, à l’instar de ses grandes et petites sœurs de la gamme Aquis, elle bénéficie d’une très belle conception.

Sa boîte, qui alterne surfaces satinées et traitements poli-miroir, est tout d’abord coiffée d’une incontournable lunette tournante unidirectionnelle qu’Oris équipe d’un insert en céramique gravé des traditionnelles graduations que l’on retrouve sur les montres de plongée.

Livré en une version polie, cet insert confère à l’Aquis Date 41,5 une touche d’élégance bien vue.

Cette dernière est renforcée par un cadran à la fois haut de gamme et sobre.
Ponctué d’inserts en appliques pourvus en leur centre de Super-LumiNova blanc à émission bleue, il nous est proposé sur cette référence en une version bleu marine rehaussée d’une finition soleillée.

Sa capacité à prendre la lumière, en fonction de l’inclinaison de la montre et de la luminosité ambiante, lui permet d’offrir tantôt un visage bleu sombre, tantôt un cadran traversé de rayons bleus iridescents de toute beauté.

D’une belle élégance, il n’en demeure pas moins d’une grande fonctionnalité.

Embarquant un classique calibre Oris 733 basé sur un non moins classique Sellita SW 200-1 équipé d’une identitaire masse oscillante rouge, la maison d’Hölstein ne propose à ce jour que deux déclinaisons de cette Aquis Date 41,5 : cadran bleu sur bracelet caoutchouc noir ou sur bracelet acier.

C’est bien entendu cette dernière référence qui présente à mon avis le plus d’intérêt en raison de la polyvalence optimale qui en découle.

En effet, le bracelet acier de l’Aquis Date 41,5 se constitue de trois maillons, les petits maillons latéraux étant proposés en une finition poli-miroir, le maillon central rectangulaire étant quant à lui satiné.

Mais univers de la plongée oblige, le bracelet cette montre automatique aquatique est pourvu d’une extension de plongée dissimulée dans la boucle déployante.

Un regret toutefois : dans la mesure où cette extension n’est que de 1,5cm, vous pourrez difficilement la porter au-dessus des manches d’une combinaison de plongée d’hiver (7mm d’épaisseur).

A l’inverse, l’extrémité du bracelet acier est arrimée à la boucle par des pompes, le choix entre 3 positions / 3 trous étant proposé.
Vous pourrez ainsi vous en servir pour gagner quelques précieux millimètres en cas de dilatation ou contraction de votre poignet en cas de changement de température.