Breguet : une histoire jalonnée d’inventions fondamentales
C’est en 1775, au Quai de l’Horloge sur l’Île de la Cité à Paris, qu’Abraham-Louis Breguet fonde la marque éponyme.
Les inventions du fondateur bouleversent rapidement le monde horloger et octroie à l’enseigne une renommée internationale.
Dès 1780, la manufacture se pose en précurseur en mettant au point la montre automatique dite perpétuelle, lui permettant de se remonter toute seule en marchant.
Trois ans plus tard, A.-L. Breguet invente le ressort-timbre, un mécanisme améliorant la qualité du son des montres qui remplace la cloche jusqu’alors utilisée dans les montres à répétition.
C’est également en 1783 que naît le dessin des aiguilles à pommes dites aiguilles Breguet et celui des chiffres arabes dits chiffres Breguet.
La Révolution pousse le fondateur à se réfugier en Suisse.
En 1790, Breguet est à l’initiative de la création du pare-chute, le premier système anti-choc permettant de préserver l’alignement des axes du balancier.
Le retour en France de A.-L. Breguet est marqué par une myriade d’inventions horlogères, telles que la première montre à une aiguille (appelée montre de souscription) ou encore la première pendulette de voyage.
1798 : Breguet dépose le brevet du dispositif d’échappement à force constante.
Un an après, la marque développe une montre de poche appelée montre à tact. Celle-ci permettait d’avoir l’heure au touché car il était indécent à l’époque de sortir sa montre pour regarder l’heure.
Toujours en quête du mouvement perpétuel parfait, Breguet dépose en 1801 le brevet du régulateur à tourbillon.
1810 : Breguet met au point la première montre-bracelet, une commande de la Reine de Naples, Caroline Murat.
Enrichissant le monde de l’horlogerie de nouveaux dispositifs, Breguet aime s’entourer de scientifiques et met au point en 1819 l’oculaire de lunette astronomique. Ce mécanisme permet de mesurer les dixièmes de seconde.
L’année suivante, la marque présente la montre à doubles secondes, à l’origine du chronographe moderne.
1823 : Mort d’A.-L. Breguet.
L’entreprise reste dans le giron familial et son successeur, Louis-Antoine Breguet est à l’origine de la sortie en 1830 de la première montre à remontoir sans clef.
Il se retire en 1833 pour laisser place à son fils, Louis-Clément Breguet.
Ce dernier est l’initiateur en 1834 de la pendule sympathique, qui dispose d’un mécanisme assurant le remontage de la montre.
Perpétuant les innovations techniques, la marque compte parmi ses clients des personnalités célèbres.
Ainsi, La reine Victoria d’Angleterre se procure une Breguet en 1838, un an après son accession au trône. Sir Winston Churchill ne se séparera jamais de sa Breguet n°765 et Arthur Rubinstein achète sa première Breguet en 1930.
En 1939, Breguet dépose le brevet pour son garde-temps sidéral.
C’est en 1970 que la manufacture est rachetée par Chaumet.
Puis, en 1976, Breguet délocalise ses ateliers de production dans la Vallée de Joux en Suisse.
1988 : la montre-bracelet Tourbillon vient enrichir la collection Classique en hommage au créateur du mécanisme.
Breguet au sein du Swatch Group : un nouveau départ
L’année 1999 marque l’acquisition de Breguet par le Swatch Group.
Nicolas G. Hayek puis Marc A. Hayek vont donner un nouvel essor à la marque qui dispose désormais du dynamisme industriel et commercial du groupe tout en conservant son savoir-faire.
En 2003, la Manufacture Breguet ouvre ses portes et la marque bénéficie d’investissements conséquents en matière de recherche et développement.
Un nouveau projet d’agrandissement de la manufacture a par ailleurs été lancé en 2011 et verra le jour fin 2013.
Plus innovantes que jamais, Breguet enchaîne les dépôts de brevets : plus de 90 brevets ont été déposés par la marque depuis son intégration au Swatch Group !
A l’instar du dispositif pour le verrouillage de la fonction réveil en 2003 (Le Réveil du Tsar), de la montre comportant au moins deux systèmes réglants (Double Tourbillon), du mécanisme anti-choc pour pivot de balancier (Tradition) ou encore du spiral à élévation de courbe en silicium (Tradition Tourbillon).
La marque a également sorti ces dernières années quelques garde-temps qui ont fait grand bruit.
C’est notamment le cas de la Classique Hora Mundi (une montre mécanique qui dispose d’un fuseau horaire à saut instantané), du Type XXII (premier chronographe mécanique de série doté d’un échappement qui fonctionne grâce au silicium à une fréquence de 10Hz) ou encore du Réveil Musical qui abrite un fabuleux mécanisme musical breveté ainsi qu’un régulateur magnétique.
La marque enchaîne par ailleurs les récompenses prestigieuses.
En 2003, le modèle Classique 5207 se voit gratifié du Prix du Public Montre de l’année.
Deux ans plus tard, la marque remporte le prix du Jury Montre de l’année avec sa Tradition 7027.
2005 : La marque présente sa ligne Tradition et dépose 3 brevets pour son nouvel échappement à détente Breguet.
En 2007, Breguet met au point la Tradition Tourbillon, dotée d’un dispositif à indicateur de réserve de marche.
L’année qui suit, la manufacture réédite la Marie-Antoinette d’après des plans d’archives.
Les lignes épurées caractéristiques des garde-temps Breguet ainsi que la mise en valeur des attributs de la manufacture ne cessent de ravir les plus grands amateurs et passionnés de la marque à travers le monde.
Parmi ces attributs, on retrouve bien entendu le fin guillochage à la main des cadrans.
Mais également les célèbres aiguilles Breguet en acier bleui et terminées en pomme évidée, inventées en 1783.
Et enfin l’élégance des boîtiers cannelés qui se retrouvent sur la plupart des montres Breguet.
Breguet, acteur essentiel de l’horlogerie haut de gamme, est représenté par ses Boutiques à travers le monde : Paris, Genève, Cannes, Gstaad, Zurich, Londres, Vienne, Moscou, Ekaterinenburg, Los Angeles, Las Vegas, New York, Miami, Singapour, Tokyo, Taipei, Hong Kong, Seoul, Shanghai, Pékin, Ningbo, Shenzhen, Dubai ou encore Macao.
Cette page a été réalisée à partir des informations fournies par la manufacture et disponibles sur son site Internet.