ACTUALITÉ Omega Seamaster, Speedmaster & Globemaster 2019 : le plein de nouveautés

C’est presque à la moitié de l’année qu’Omega a décidé de dévoiler ses nouveautés 2019. Un parti pris calendaire (très) audacieux mais de belles pièces équitablement réparties dans chaque collection.

Diaporama = 14 photos Live / Crédit : David Chokron @ The Watch Observer

Cette année, la totalité du Swatch Group s’était retirée Baselworld – un parti pris bande à part qui a lourdement ébranlé le salon, édifice certes incontournable de l’industrie mais néanmoins largement fissuré.
A la place, Omega ainsi que les cinq autres marques premium du Group (Breguet, Blancpain, Jaquet Droz, Glashütte Originalet Harry Winston) se sont retrouvées entre Bienne, Genève et La Chaux-de-Fonds pour des présentations propriétaires d’une demi-journée chacune – loin, très loin des 30 minutes habituelles de Baselworld !

Dans ces six marques, Omega occupe un statut bien particulier : alors que les cinq autres sont des marques de luxe de niche, Omega est une marque de luxe de très grande échelle.
Ses volumes de production, selon nos estimations, seraient de l’ordre de 850.000 pièces par an, un chiffre tout à fait comparable aux volumes de Rolex, l’autre maison à la fois grand luxe et grand volume de l’horlogerie – explorez le catalogue Rolex.

Cette année 2019 marque les 50 ans de la première Speedmaster portée sur le Lune.
L’événement a fait l’objet de deux séries limitées dont la dernière est passée sous notre loupe ici : Omega Speedmaster Apollo 11 50ème Anniversaire : avis, prix, photos Live.

S'il est vrai que l'on aurait pu attendre davantage de modèles de Speedmaster en cette année de célébration des 50 ans de l'alunissage de la Moonwatch, Omega peaufine ses autres collections et dévoile notamment de nouvelles et très belles Globemaster Annual Calendar.

Pour le reste de l’horlogerie spatiale, c’est vers la Constellation Globemaster qu’il faut se tourner.
Etrangement, le modèle à trois aiguilles reste sous silence.
La manufacture sise à Granges et Villeret (pour la réalisation de ses mouvements) préfère une fois encore mettre en avant le modèle à calendrier annuel (jour + mois).
Une nouvelle version est proposée en noir et acier, avec une lunette forgée en composite de tungstène, plus résistant que l’acier.

La combinaison est classique et sobre, bien plus abordable (7.900 €) que la version en or Sedna (alliage propre à Omega), précisément à 14.000 €… de plus !

C’est aussi la raison pour laquelle Omega propose également une version intermédiaire, combinant boîte acier et lunette or Sedna.
Son prix est plus proche de l’acier que de l’or : 10.000 € tout juste.
Un compromis intéressant, à condition d’aimer les boîtiers bi-ton.

C’est un nouveau chapitre pour l’Omega Seamaster Aqua Terra : plus terrestre que marine, cette gamme est aujourd’hui enrichie d’un module WorldTimer, toujours au sein d’un boitier de 43mm.
Au centre du cadran trône une mappemonde cerclée d’un disque de 24h dont la zone noire couvre les pays plongés dans la nuit, la zone claire ceux qui évoluent de jour.

Le double rehaut affiche les 24 villes références des fuseaux horaires entiers, avec deux particularités : le choix de faire figurer Bienne (siège d’Omega) et Londres, quand l’usage est d’indiquer Greenwich.

Omega ouvre un nouveau chapitre pour son Omega Seamaster Aqua Terra : plus terrestre que marine, cette gamme est aujourd’hui enrichie d’un module WorldTimer, toujours au sein d’un boitier de 43mm.

La collection se propose en or, en acier, avec l’association des deux, sur bracelet métal, cuir ou caoutchouc.
L’ambition est clairement de viser large, avec des prix en conséquence qui commencent à 8.300 €.

La véritable plongeuse chez Omega est l’indétrônable Seamaster Diver 300M.
C’est l’une des collections les plus enrichies en 2019.

Outre une version en pierre dure (malachite) et or Sedna du plus bel effet (24.900 €) mais qui n’a plus grand chose en commun avec une montre de plongée, on note l’arrivée d’un très beau chronographe avec lunette or et céramique sur cadran en céramique noire survolé d’aiguilles en or Sedna.
Le contraste noir & or est puissant, élégant mais sans rien enlever à la sportivité technique de la pièce, rappelée par un boîtier qui reste en acier, arrimé au poignet par un solide bracelet caoutchouc.

L’ensemble est animé, comme toujours, d’un calibre Master Chronometer.
Une remarquable incarnation de la pièce sport-chic par excellence, à 8.700 €.

A noter que, pour les moins fortunés, Omega a également introduit le chronographe sur un modèle acier et cadran bleu, noir ou gris, toujours en 44mm (7.000 € sur bracelet acier et 6.700 € sur caoutchouc).

En marge de ces pièces à chronographe, Omega a renouvelé son offre trois aiguilles avec une singulière combinaison céramique et titane, entièrement noire (7.600 €).
Malgré ses 43,5mm de diamètre, la boîte se fait oublier grâce au poids plume du titane.
Ce modèle sera plus discret que la nouvelle version en or Sedna, ou que celle en acier, la plus abordable de toutes (4.900 €).

C'est sans doute la gamme Seamaster Diver 300M qui accueille, au sein du catalogue Omega, le plus grand nombre de nouveautés avec en particulier l'arrivée de références équipées de la fonction chronographe que la manufacture décline en acier et acier et or (jaune ou Sedna).

Au-delà de ces annonces pour les collectionneurs masculins, Omega a dévoilé un ensemble conséquent de Constellation Manhattan, une variation féminine de cette collection assez peu connue dans nos contrées.
Objectif : renforcer les ventes pour les femmes et, si possible, en tirant vers le haut le prix moyen.

Les pièces misent donc quasi exclusivement sur l’or Sedna, avec lunettes serties et, plus rare, des bracelets avec un serti neige qui dessine des étoiles filantes.
Certains modèles possèdent même des index en pierres précieuses : rubis, diamants, saphir et émeraudes.

L’ensemble de ces nouveautés est animé par un calibre Master Chronometer battant au sein d’un boitier de 29mm.

Evidemment, les prix s’envolent : entre 20.000 et 30.000 € pour la plupart.
Un pari audacieux pour une collection quasi inconnue en Europe mais dont ce n’est pas nécessairement le continent cible…

Mon avis :

Un millésime complet mais atypique.

Les 50 ans de la Moonwatch ne s’incarnent que par deux séries limitées très élitistes.
On aurait pu attendre davantage.

L’offensive de la collection Manhattan est difficile à saisir en Europe – on devine une orientation bien tournée vers l’Asie.

A l’inverse, le WorldTimer renouvelle très efficacement le pilier Aqua Terra de la collection Seamaster.
L’ajout du chronographe à cette collection représente également une indéniable valeur ajoutée.

On note une part croissante de métaux et matières techniques (or Sedna, céramique, titane), ainsi que de procédés de gravure au laser.

Couplées aux mouvements Master Chronometer, ces initiatives tendent à produire des montres Omega toujours plus résistantes, plus performantes et plus durables.

Reste à attendre une petite année (avril 2020) pour découvrir le pilier le plus glamour de la marque, avec la sortie du prochain opus de 007 qui, là encore, devrait déchainer les passions.

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