test Rolex Submariner Date 16610

Une montre confortable au quotidien

Le 1er qualificatif qui vient à l’esprit concernant cette Submariner, c’est « confortable ».

Le bracelet Oyster avec les embouts dit « SEL » (Solid End Links) est très agréable à porter.
Habitué au cliquetis de ma vieille Rolex vintage équipée de son bracelet distendu, je me surprends à vérifier régulièrement que cette Submariner est toujours à mon bras tant elle sait se faire oublier – découvrez par ailleurs le catalogue et les prix Rolex.

Le réglage de la taille du bracelet est relativement précis : on peut jouer à la fois sur le nombre de maillons et sur la position reliant le bracelet au fermoir Fliplock.

Son diamètre de 40 mm, ni trop grand ni trop petit, sied très bien à mon petit poignet de 17 cm.
Autre point positif : son épaisseur raisonnable de 12,8 mm se glissera parfaitement sous mes manches de chemise. Contrairement à certaines montres actuelles bodybuildées !

Après une journée en compagnie de cette Submariner Date, je suis si séduit que j’en oublie presque de l’enlever avant de me coucher…

Une montre de sport sobre et polyvalente

Les Rolex ont, aux yeux de certains, une réputation « show off ».
En arrivant au bureau le lendemain matin, je pense donc avoir droit aux sarcasmes de certains de mes collègues aigris.

Et là, surprise ! Pas la moindre remarque !

En fait, à bien y regarder, la Submariner est un modèle de sobriété alors même qu’il s’agit d’une montre de plongée.
Malgré le nouveau rehaut gravé et les côtés polis, elle a su garder son côté tool watch.

On peut, sans risque, la porter lors d’une balade en kayak des mers équipé d’un joli gilet de sauvetage orange criard puis l’arborer le soir même dans le bar branché du coin revêtu d’un habit de lumière…

Elle sera à l’aise dans toutes les situations !
Une vraie montre de sport polyvalente.

Une montre de plongée très fonctionnelle

Son cadran noir brillant avec ses index cerclés d’or blanc ainsi que ses aiguilles remplies de luminova la rendent très lisible.

La date saute aux yeux grâce à la loupe. Peut être trop diront certains !

Un bémol en tout cas : l’absence de traitement antireflet du saphir pouvant altérer la lisibilité. Dommage pour une montre de ce niveau !

Le bracelet Oyster est muni sur ce modèle de lames d’extension permettant de la mettre par dessus une combinaison de plongée, ces lames se bloquant sous la boucle quand on n’en a pas l’utilité. Bien pratique, même si son réglage n’est pas optimal !
La boucle en tôle emboutie donne une impression de fragilité mais est en réalité très solide.

Aussi étanche qu’un sous-marin ?

Le boîtier est étanche jusqu’à 300 m et ceci en partie grâce à la couronne « Triplock ».
Il s’agit d’un ensemble de 10 éléments sécurisés par 3 joints.

Une fois celle-ci vissée, ce boîtier deviendrait aussi hermétique qu' »une trappe de sous-marin » dixit Rolex !

Ayant personnellement testé la Submariner mais pas de sous-marin, je ne suis pas en mesure de vous le confirmer !

Son calibre automatique 3135 Manufacture Rolex bat les 28.800 alternances par heure et comporte 31 rubis.

Il possède les fonctions date rapide et stop-seconde – bien pratique pour les obsédés de la mise à l’heure et les photographes de montres !

L’ensemble est certifié chronomètre par le C.O.S.C.
Un vrai tracteur !