test Omega Seamaster 1948 Co-Axial London 2012

La note de la rédaction
74.5 / 100
Omega rend hommage à sa longue collaboration avec les Jeux Olympiques à travers une collection de 3 modèles. The Watch Observer vous présente aujourd'hui la Seamaster 1948 Co-Axial London 2012. Revue.
L'essentiel

Omega Seamaster 1948 Co-Axial London 2012

Réf.: 522.23.39.20.02.001
4,400.00 € Prix public conseillé en France au 28 mai 2012
Marque Omega
Modèle
Seamaster 1948 Co-Axial London 2012
Référence constructeur
522.23.39.20.02.001
Boîtier (matière)
Acier
Diamètre boîtier (hors couronne)
39 mm
Diamètre boîtier (avec couronne)
42,70 mm
Mouvement
Automatique
Calibre
Omega 2202
Base calibre
Omega 2500C (base ETA 2895)
Fonctions
Heure
Minute
Seconde
Verre
Saphir cheminée bombé traité anti-reflet
Capacité de la réserve de marche
48h
Fond transparent
Non
Entre-cornes
18,90 mm
Longueur corne à corne
48,73 mm
Hauteur boîtier
11,47 mm
Etanchéité
120 m
Bracelet (matière)
Cuir
Boucle (type)
Ardillon
Boucle (matière)
Acier
Poids total
72 grammes
Prix public conseillé en France au 28 mai 2012
4,400.00 €
Confort / Agrément (/15) 15
Mouvement (/20) 10
Optimisation / Décoration du mouvement (/5) 3
Agrément de manipulation et de réglage (/5) 4
Contrôle du mouvement par la Manufacture / distinctions diverses (/3) 2
Capacité de la réserve de marche (/2) 1
Complications (/5) 0
Finitions (/20) 16.5
Finitions cadran (/6) 5
Finitions boîtier (/6) 4.5
Qualité du travail de déco° / gravure du fond de boîte (/2) 2
Qualité du verre (/4) 4
Finitions de la boucle (interne et externe) (/2) 1
Fonctionnalité (/20) 12
Lisibilité diurne (/5) 4
Lisibilité nocturne (/4)
Etanchéité (/3) 1
Facilité de réglage et de changement du bracelet (/4) 3
Sécurité / solidité de la boucle (/4) 4
Bonus (/10) 6
Série limitée (/3) 1
Montre fournie avec plusieurs bracelets (/2)
Qualité de la boîte et de la sur-boîte (/1) 1
Portabilité avec manches de chemise fermées (/2) 2
Présence de "goodies" (/1) 1
Intelligibilité du booklet (/1) 1
Rapport qualité / prix (/15) 15
Pour quelles occasions ? Quand la porter ? Pour le cocktail de la cérémonie d'ouverture des JO de Londres 2012 !
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Omega et les Jeux Olympiques

1948 : les Jeux Olympiques d’été se tiennent à Londres.

Pour l’occasion, Omega, chronométreur officiel de l’événement depuis 1932, présente une montre révolutionnaire pour le chronométrage sportif : le Racend Omega Timer.

Surnommé le Magic Eye par les anglais, il permet de prendre les photos finish en déterminant précisément les temps réalisés par chacun des athlètes et de départager ainsi les compétiteurs quand les juges d’arrivée ne sont pas d’accord.

C’est également au cours de l’année 1948 qu’Omega lance une gamme qui deviendra par la suite emblématique : celle des Seamaster.

Omega rend hommage à sa longue collaboration avec les Jeux Olympiques à travers une collection de 3 modèles.

Les premiers modèles, plutôt classiques et habillés, sont encore aujourd’hui recherchés des collectionneurs – même si les montres de plongée, qui apparaissent au catalogue de la marque de Bienne à partir de la fin des années 50, leur volent la vedette sur le marché des montres vintage. C’est notamment le cas de la célèbre Omega Seamaster 300 – explorez le catalogue Omega.

La tenue des Jeux Olympiques à Londres en 2012 constitue dès lors une occasion idéale pour Omega de rendre hommage à la naissance des Seamaster par le biais d’une série limitée à 1948 exemplaires, objet du présent Essai.

Une réédition fidèle au modèle historique

Cette Omega Seamaster 1948 Co-Axial London 2012 est très fidèle au modèle historique.

Le modèle a cependant été réédité dans une version aux dimensions modernes mais qui restent néanmoins contenues, le boîtier actuel faisant 39 mm de diamètre.

Côté épaisseur, malgré une hauteur d’un peu plus de 11 mm, les flancs de la boîte, qui ont bénéficié d’une finition brossée, donnent à la montre une impression de finesse.

 

Omega joue la carte de l'élégance : index, chiffres et logo sont en or blanc 18 ct.

Ce travail de l’acier affine en effet le boîtier et étire ses lignes.

Il met d’autre part en valeur la lunette assez large surmontée d’un saphir bombé qui surplombe la silhouette générale de la montre avec sa forme cheminée.

Le profil qui en résulte est original et équilibré.

Plus classique dans leur dessin, les cornes lyre, typiques de la marque, complètent la montre – même si leur épaisseur est, comme sur le modèle original, assez marquée.

L’ensemble est accompagné d’un bracelet cuir que ferme une boucle ardillon au dessin vintage.

Le confort au porté est excellent, la montre trouvant sa place au poignet naturellement.

Un cadran sobre et classique

Côté cadran, le style est là aussi très classique.

Des index flèches et des chiffres arabes – le tout en or blanc 18 carats –  viennent rythmer le chemin de fer.
Pour l’anecdote, les index du modèle d’origine étaient complétés, en leur extrémité évasée, d’une touche de tritium.
Cet aspect n’est pas repris sur l’édition London 2012, Omega jouant la carte de la sobriété.

A 6h, on trouve le sous cadran de la petite seconde légèrement en retrait.
Son aiguille bleuie anime la montre avec une pointe de couleur qui permet d’éviter que l’ensemble ne soit terne.

Le logo, lui aussi en or blanc et quelques écritures viennent équilibrer l’ensemble.

 

A 6h, on retrouve la petite seconde en acier bleui qui vient animer le cadran de cette Omega par ailleurs très sobre.

La version actuelle diffère en réalité essentiellement du modèle de 1948 par ses aiguilles.

En effet, les classiques aiguilles Dauphine originales ont été remplacées par des aiguilles feuille.
Elles sont fines, élancées et très élégantes – tout à fait dans l’esprit de la montre.

Il en résulte une montre habillée et élégante.

Côté lisibilité, les aiguilles acier sur le cadran argent n’entravent pas la lecture de l’heure qui demeure de très bonne qualité – sauf en environnement très lumineux où le manque de contraste peut se faire sentir.

A ce stade, on se demande d’ailleurs en quoi cette Seamaster 1948 élégante est liée au JO de Londres !

Une nouvelle fois, les amateurs de sobriété se réjouiront de voir que cette Omega est préservée des signes extérieurs couramment utilisés dans les séries limitées qui peuvent parfois charger le dessin d’une montre.
En effet, c’est seulement en retournant la montre que l’on voit le signe distinctif de la série, le médaillon London 2012 en or jaune 18 carats.

 

Calibre Omega 2202 : un mouvement fiable et précis

La montre est équipée du calibre Omega 2202.

Ce calibre n’est pas nouveau chez Omega puisqu’il a déjà équipé notamment certaines De Ville.

Il est par ailleurs une déclinaison du calibre Omega 2500C, lui-même très répandu dans les collections de la marque.

Ayant pour base l’ETA 2895, il en garde certaines caractéristiques telle la réserve de marche de 48h ou la fréquence d’oscillation à 28.800 alternances par heure.

 

C'est seulement en retournant la montre que l'on voit le signe distinctif de la série, le médaillon London 2012 en or jaune 18 ct.

Mais ce calibre a subi des améliorations importantes puisque son coeur est entièrement revu.

Le balancier rythmant le mouvement dispose ainsi d’un spiral libre et l’échappement est modifié pour faire place à l’échappement co-axial, cher à Omega.

Ces modifications permettent d’optimiser la précision de la montre et sa tenue dans le temps ainsi que sa finesse de réglage.

Il en résulte un mouvement fiable et précis.
D’ailleurs, la Seamaster 1948 Co-Axial London 2012 est certifiée chronomètre par le C.O.S.C.

Conclusion

La tenue des JO à Londres en 2012 constitue pour Omega une formidable occasion de remettre sur le devant de la scène cette Seamaster atypique pour la marque davantage connue pour ses montres sportives – Speedmaster et Planet Ocean pour ne citer qu’elles.
Jouant la carte de la fidélité au modèle d’origine, il en résulte une montre habillée tout en sobriété et en élégance.
Une pièce dont on espère que la marque pérennisera le modèle.

 

Les + :

  • une montre élégante et sobre
  • un modèle au design atypique chez Omega
  • des dimensions contenues
  • une étanchéité de 120m

 

Les – :

  • une montre un peu épaisse pour une montre habillée
  • une lisibilité parfois délicate en environnement lumineux

 

Informations complémentaires :

  • l’Omega Seamaster 1948 Co-Axial London 2012 est une édition limitée à 1948 exemplaires
  • poignet du rédacteur/testeur = 17,5 cm

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