ACTUALITÉ IWC Montre d’Aviateur Chronographe The Last Flight : 3 chronos en céramique chocolat

Antoine de Saint-Exupéry disparaît le 31 juillet 1944 à bord de son Lockheed P38 Lightning. IWC lui rend hommage en éditant trois chronographes et en organisant un vol de P38 - à découvrir en images.

Diaporama = 36 photos

31 juillet 1944, 8h35 : Antoine de Saint-Exupéry décolle de la base de Borgo (Corse) pour effectuer une nouvelle mission de reconnaissance aux commandes de son Lockheed P-38 Lightning n°223.
Sa mission, au sein du Groupe II/33 passé sous commandement américain, consiste à effectuer des vols de cartographie entre Lyon et la Suisse afin d’observer les mouvements des troupes allemandes.
Disparu à la verticale de Toulon, le célèbre écrivain et aviateur ne rentrera jamais à la base, signant en ce jour son dernier vol.

Connue dans le monde entier pour ses montres d’aviateur, IWC commémore la disparition du Vieux Saint-Ex, comme le surnommaient ses compagnons d’escadrille, en proposant trois chronographes en éditions limitées.
Les trois déclinaisons de cette nouvelle IWC Montre d’aviateur Chronographe The Last Flight se caractérisent par leur couleur tabac – boîtier brun en céramique de nitrure de silicium, cadran brun et bracelet marron – et par un médaillon The Last Flight gravé au dos (caractéristiques techniques et prix en fin d’article).

Les amateurs des productions de la manufacture de Schaffhausen connaissent sans doute l’implication d’IWC aux côtés de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse qui œuvre dans le monde entier à l’alphabétisation d’enfants et d’adolescents.
La filiale du Groupe Richemont a notamment, en décembre dernier, mis aux enchères chez Sotheby’s Genève une édition unique de la Grande Montre d’Aviateur Calendrier Perpétuel édition Le Petit Prince.
Les fruits de la vente de cette montre au boîtier en platine – environ 141.000 € – ont été reversés dans leur intégralité à la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse, permettant l’ouverture de deux écoles avec bibliothèque dans la province de Siem Reap (Cambodge).

IWC réitèrera la même opération caritative en novembre prochain avec la mise aux enchères de la montre N°1 (sur 17 exemplaires) de la toute nouvelle Montre d’aviateur Chronographe The Last Flight dans sa version platine au cours d’une autre vente organisée par Sotheby’s Genève.

Le résultat de la vente sera cette fois-ci reversé au profit de l’Hospital Pequeno Príncipeà Curitiba, célèbre pour ses interventions particulièrement complexes telles que des opérations du cœur, des transplantations d’organes et des greffes osseuses ainsi que pour le traitement de cancers.
Le don d’IWC doit permettre de doter les salles de loisirs pour les enfants et les adolescents hospitalisés d’une bibliothèque fournie de livres destinés à stimuler leur plaisir de lire et de les éveiller à la culture.

Cette commémoration du dernier vol d’Antoine de Saint-Exupéry a été l’occasion pour Georges Kern, CEO IWC, et la Succession Saint-Exupéry pilotée par Olivier d’Agay de rappeler le destin exceptionnel de l’écrivain aviateur après un show aérien de l’un des 5 Lockheed P-38 Lightning encore en état de voler de nos jours – voir notre série photos.

Petit retour en arrière.
Juin 1940 : alors que la France vient de capituler face à l’Allemagne de Hitler, Antoine de Saint-Exupéry se retire dans la propriété familiale sur la côte méditerranéenne.
Quelques mois plus tard, alors qu’il est plutôt désargenté, il décide de rejoindre les Etats-Unis en paquebot.
A son arrivée, il découvre chez son éditeur basé à New York qu’il est un homme célèbre et relativement riche. Terre des Hommes vient notamment d’être élu Livre de l’année 1939 grâce à des ventes spectaculaires.

La publication en 1943 de Flight to Arras (Pilote de guerre en France) et de ce qui deviendra son best-seller, Le Petit Prince (quelque 130 millions d’exemplaires vendus à ce jour), consolide sa notoriété – et accessoirement le met à l’abris du besoin.
Mais malgré la belle vie qu’il mène aux Etats-Unis, Antoine de Saint-Exupéry veut absolument reprendre du service en tant que pilote pour lutter contre l’Allemagne nazie.

Il rejoint Alger en mai 1943 dans l’objectif d’intégrer le groupe de reconnaissance photographique commandé par le colonel
E. Roosevelt – les hommes de cette équipe volant sur des Lightning P38.

Malheureusement pour lui, le règlement américain réserve le pilotage de ces avions puissants très haut de gamme aux hommes de moins de 30 ans en raison de son côté particulièrement sportif. En effet, ce bi-moteur à double queue qui vole à 11km d’altitude et peut atteindre 650km/h requiert que son pilote soit en excellente condition physique – les pilotes à bord sont équipés de bouteilles d’oxygène pour respirer et d’une combinaison chauffante électrique leur permettant de lutter contre le froid qui règne dans le cockpit en altitude.

Agé de 43 ans, Antoine de Saint-Exupéry fait une nouvelle fois jouer ses relations pour obtenir une dérogation qui lui sera finalement accordée.
Après s’être entraîné sur P38, il effectue sa première mission de reconnaissance le 21 juillet 1943 au-dessus de la Côte d’Azur.
Il est pourtant suspendu de vol dès le 1er août suite à ces incidents de vol.

Il en faut cependant plus pour le décourager.
Après un certain nombre d’entrevues, il est à nouveau autorisé à voler.
Il est ainsi affecté début avril 1944 en Sardaigne à Villacidro et volera comme co-pilote
sur B26 Marauder.
Après seulement quelques semaines, il obtient à nouveau son détachement au Groupe II/33 qu’il va rejoindre à Alghero en Sardaigne et reprend les vols de reconnaissance.
Son unité va être transférée le 17 juillet en Corse afin de préparer le débarquement de Provence.

Le jour de sa disparition, le 31 juillet 1944, il effectuait une mission de reconnaissance sur la région de Grenoble et Annecy.

Il faudra pourtant attendre l’année 1998 pour trouver la position de son P38.

C’est un pêcheur marseillais aidé par le hasard qui, ayant trouvé dans ses filets un jour la gourmette d’Antoine de Saint-Exupéry, permettra de localiser plus tard les premiers éléments de l’épave de son avion.

Collaborant depuis 2006 avec les descendants d’Antoine de Saint-Exupéry, IWC propose régulièrement des éditions spéciales de Montre d’Aviateur afin d’honorer la mémoire de l’auteur à la fois aviateur et aventurier.

Ces 3 nouvelles IWC Montre d’aviateur Chronographe The Last Flight, avec leur couleur tabac, viennent rappeler la couleur de la combinaison de vol qu’Antoine de Saint-Exupéry aimait tout spécialement porter en vol.
Un joli clin d’œil pour cette montre anniversaire !

Caractéristiques techniques et prix publics :
IWC Montre d’aviateur Chronographe The Last Flight
– Réf. : IW388004 (1.700 exemplaires) / IW388006 (170 exemplaires) /
IW388005 (17 exemplaires)
– Boîtier brun en céramique de nitrure de silicium
– Dimensions = 46mm (Ø) x 16,5mm (épaisseur)
– Glace saphir bombé antireflets double face résistant à la dépressurisation
– Cadran brun : Réf. IW388004 = compteurs noirs, poussoirs, couronne et fond du boîtier
en titane, aiguilles et appliques rhodiées et recouvertes de Super-LumiNova / Réf. IW388006 =
compteurs plaqués or rouge, poussoirs, couronne et fond du boîtier en or rouge 18 carats,
aiguilles et appliques dorées et recouvertes de Super-LumiNova / Réf. IW388005 = compteurs
rhodiés, poussoirs, couronne et fond du boîtier en platine, aiguilles et appliques rhodiées et
recouvertes de Super-LumiNova
– Calibre de manufacture 89361  = mouvement de chronographe mécanique à remontage
automatique (38 rubis – 68h de réserve de marche)
– Fonctions : H/M/S, date, chronographe, flyback
– Etanchéité = 60m
– Bracelet en veau brun avec surpiqûres fermé d’une boucle ardillon
Prix public France =
13.100 € (Réf. IW388004)
21.700 € (Réf. IW388006)
28.900 € (Réf. IW388005)

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